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Remarques et réflexions
18 novembre 2012

et ma colère ne s'est pas encore tue

Ma colère ne disaparaît pas. Elle s’estompe peut être, mais elle est un élément sous pression, en perpétuel mouvement, qui est à peu près contenu par différentes techniques que j’explore toutes petit à petit. Parfois, à l’instar des volcans qui laissent échapper des coulées de lave de manière totalement imprévisible, ou des geysers qui s’échappent du cœur de la terre à intervalles irréguliers, la colère sort, s’échappe et surprend mon entourage et moi même après coup.

Avec l''écoute plus fine de mes sensations corporelles que j'ai développées je sens parfois mon coeur battre violemment, cogner dans ma poitrine. Je ne ressens pas de colère apparente, je n'ai pas d'idées particulières, mais j'ai fini par comprendre que mon corps exprime une colère qui n'est pas dans ma tête, dont je n'ai pas conscience. Je contrôle, ou tout au moins j'en ai l'impression. Je ne contrôle pas mon coeur. Si je n'y prête pas attention, je n'ai pas conscience de mes battements cardiaques rapides et forts. Il m'a fallu du temps pour en prendre conscience, avec l'utilisation du training autogène, de l'auto-hypnose puis de la cohérence cardiaque. Avant je ne sentais rien. Ou plutôt, il y avait des bouffées de rage et de colère que j'étouffais.

J'avais débranché les sensations, avec parfois des échappées de colère et de pression qui me permettaient de réguler à peu près. Je ne les contrôlais pas.

Toujours est il que la seule solution que j'avais trouvée était de débrancher les capteurs.

 

 

 

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