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Remarques et réflexions
4 juin 2015

Pourquoi le behaviourisme ?

Comme beaucoup, je suis venu au behaviourisme par l'éducation. Comment éduquer ? Je ne parle d'inculquer des connaissances mais bien d'apprendre des comportements, des gestes. J'y suis venu comme beaucoup d'autres. Nous concevons l'éducation comme l'apprentissage de connaissances : il suffirait d'expliquer calmement et rationnellement pour obtenir le résultat souhaité. Mais cela ne marche pas. Alors nous hurlons, nous menaçons, voire nous frappons, mais cela ne  marche pas mieux.

Le behaviourisme permet de sortir de l'impasse de l'éducation traditionnelle et 'instinctive' fondée essentiellement sur la punition. Le behavioursime permet d'éduquer sans détruire ni rabaisser, sans humilier. En d'autres termes, le behaviourisme permet une éducation positive et efficace. C'est sa principale force.

Ma mère, face à un problème de communication pathologise. Ma belle soeur avec qui elle a des relations difficiles, est désormais classée dans les gens "à problèmes", voir "elle est folle". Une fois l'étiquette collée, il n'y a plus de réflexion, plus d'échanges. L'interlocuteur est enfermé dans ses problèmes psychologiques. Le behaviourisme, même face à un comportement difficile, va au delà de l'étiquette et du 'diagnostic' de psycho pathologie pour trouver des moyens de progresser.

Le behaviourisme n'a pas besoin de classifier la pathologie pour être efficace. Il a une vision prospective positive : comment améliorer la situation ? plutôt que passer des heures à définir le concept du trouble et s'mebourber dans uen tentative de description du symptême, pour ensuite essayer  de rattacher cela à des souvenirs d'enfants, en affirmant qu'en ramenant le blocage inconscient à la conscience on le résoudrait. Tout problème de communication serait donc l'expression d'une névrose (terme dont je n'ai jamais trouvé de définition qui tienne la route) chez l'autre. 

Du coup, nombreux sont ceux, généralement psychanalysant, qui imputent le problème de relation ou l'absence de progrès à un "blocage" une "névrose de répétition" chez l'autre. Il est malade, et la meilleure preuve en est qu'il ne fait pas ce que je souhaite.  Je le vis en ce moment avec la mère de mon dernier, qui est en psychanalyse depuis facilement 20 ans maintenant, tournant en rond dans ses problèmes. Elle m'a récemment dit que j'avais une "pathologie de la communication", simplement parce que je ne souhaite échanger avec elle que par mail. En d'autres termes, je ne fais pas ce qu'elle souhaite or elle me l'a expliqué de nombreuses fois. Par postulat, elle considère qu'elle a raison et qu'elle a fait ce qu'il fallait. J'en aurais beaucoup à dire sur ce sujet mais je ne vais pas m'étendre.  Son mépris et son ton hautain autant que comminatoire a de quoi bloquer la communication, mais revenons à nos moutons....

Le behaviourisme vise à résoudre et regarde devant plutôt que passer sont temps dans le passé et ausculter le passé. Le behaviourisme ne nécessite pas 15 ans de divant 3 fois par semaine. La thérapie est généralement courte et ciblée. Face au problème, la psychanalyse a théorisé son échec et son inefficacité. Il ne faut pas chercher plus loin la fameuse formule "La guérison vient de surcroît" du pape de la psychanalyse Jacques Lacan, infaillible pour les psychanalystes, au même titre que le résident du vatican pour les catholiques. Cette formule résume la posture des psychnalystes qui par une sorte de pirouette intellectuelle justifie la psychanlyse non pas par la guérison, mais par ..... la cure psychanalytique. Je vous renvoie à l'abondante littérature, à commencer par "Les écrits" du gourou Lacan. D'un point de vue réthorique, l'argument est un sophisme particulièrement intéressant et amusant. Ce n'est rien d'autre que "Begging the question" dit on en anglais, ou raisonnement circulaire.

Comme la psychanlsye n'obtient pas de résultats, et qu'il ne saurait être question de remettre en cause la démarche, le système de pensée, la seule solution est de trouver une autre justification. Et à dire vrai, il n'y en a pas beaucoup à disposition si ce n'est l'auto justification ou pour reprendre la formule de Nietzsche "c'est comme un noyé qui essaie de se sortir de l'eau en se tirant par les cheveux."

Le behaviourisme permet un changement. Pas toujours mais souvent et c'est déjà beaucoup. AU moins il cherche une solution pragmatique et scientifique, fondée sur des méthodes testées, plutôt que de rejeter en se justifiant au moyne de théories fausses. 

Le behaviourisme est incontournable pour qui veut comprendre les interactions. Il ne suffit pas mais reste incontournable.

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