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Remarques et réflexions
12 avril 2014

Etre philosophe, c'est une bonne situation ça ?

Je suis frappé de voir des articles signés de personnes qui revendiquent le métier, ou peut être le titre de philosophe. C'est pédant et prétentieux. Cela m'insupporte.

Je suis titulaire d'un DEA de philosophie, il m'arrive de lire de la philosophie, même si c'est de plus en plus rare je l'avoue. Suis je pour autant philosophe ? Puis je m'attribuer le titre - sans nul doute émérite - de philosophe. Mais c'est quoi être philosophe ?

Un philosophe fait quoi de ces journées ? Il enseigne la philosophie ? Alors c'est un prof de philo ? Non car un philosophe n'enseigne pas l'histoire de la philosophie, mais il philosophe et ce faisant, il éclaire le monde. Il pense. Il s'autorise à penser et atteint la sagesse parce qu'il a étudié la philoosphie.

L'appellation de philosophe n'est absolument pas contrôlée. Toute personne qui pense détenir la vérité peut s'intituler philosophe sans grand dommage. Cela donne une assise après tout. On peut n'importe quoi et se proclamer philosophe.

Nous avons progressé, mais en quoi cette pensée est elle différente de celle d'un(e) essayiste ? Pas évident. Je dirais juste que le terme de philosophe renvoit à la figure des penseurs absolus, de Platon à Hegel. L'essayiste essaye, tente d'atteindre la vérité. Le philosophe y est déjà. Il a tout compris grace à la méthode philosophique et au concept.

Mais qui se déclare philosophe aujourd'hui ?

Parmi les plus connus du moment, je citerai Badiou, Finkielkraut et Onfray. 

En tout cas, je ne suis pas philosophe.

 


C'est une bonne situation scribe par blanccul

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