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Remarques et réflexions
17 mars 2013

présence

Je n'ai pas eu mes parents au téléphone depuis plusieurs jours. Je me suis inquiété. J'ai laissé des messages sur leur répondeur, mais aucune nouvelle ensuite. 

Alors j'ai fait ce que je fais toujours dans ce cas, j'appelle Bertrand, mon frère. Ce matin, vers 10h. Il a décroché très vite. 

"Ca va ? Je suis avec les parents"

moi "oui, ça va. Juste que justement, je n'avais pas de nouvelles des parents. Rien d'urgent tu me rappelles ce soir"

Evidemment, il n'a pas rappelé ce soir, mais cela n'a pas d'importance, et cela me fait plutôt sourire. J'étais content de cette connivence, de cette compréhension basée sur le ton de la voix, l'attaque des phrases, les formules employées qui en disent plus long que n'importe quelle confession. 

Il y a 2 ans, j'étais sorti de chez le médecin, avec un arrêt de 15 jours en poche, suite au harcèlement de mon patron et l'état de fatigue qui était le mien, j'avais appelé  Bertrand. J'était tombé sur son répondeur. Je n'étais vraiment pas en forme. 

10mn plus tard il me rappelait, inquiet. L'avoir au téléphone, lui parler m'avait alors fait un bien énorme. 

Quand il a eu sa pancréatite, il m'a fait appeler pour que je vienne le voir aux urgences de l'hopital. Il voulait me voir. 

Sa femme nous appelle les "deux copines". Elle dit que lorsque nous discutons avec Bertrand, on dirait deux copines en train de papoter. Bertrand et moi cela nous fait sourire.

Bertrand compte pour moi et je crois que la réciproque est vraie. C'est important de savoir que l'on peut compter sur quelqu'un et de savoir la réciproque vraie.  

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:)
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